réglages - Plongée sans sel

Réglages
Je travaille quasiment toujours en priorité A (= ouverture), en mesure multi-zone pour la lumière et en mode AF simple (une pression = une seule mise au point).

Pourquoi travailler en automatisme
J’aimerai presque répondre par une autre question : quel réglage peut-on faire quand il faut chercher un cadrage sympa, orienter l’éclairage pour éviter les réflexions parasites, se stabiliser suffisamment sur le sol (si possible) pour éviter le flou mais pas trop non plus pour faire le moins de « peuf » possible, gérer son étanche, sa stab, son ordi, etc. En fait, on est très limité !

Gestion du temps
Les réglages font perdre de précieuses minutes et surtout ne permettent pas de suivre les copains (qui jouent les modèles). Une palanquée a sa vitesse de plongée et n’attendra pas que vous ayez changé de diaphragme, surtout sur une profonde.

Sécurité
Se perdre dans les réglages, cela peut aussi devenir un problème pour le(s) binôme(s) . Se sent-on en sécurité avec un maniaque qui regarde uniquement son boîtier ? Un réglage supplémentaire en moins, c’est de l’air en plus (ou de la déco en moins).

Il est important de garder du temps pour bien gérer sa plongée. Trop de réglages court-circuitent la recherche d’un joli cadrage ou d’un bel éclairage. En effet, il n’est guère possible de tout faire ! Travailler avec les mêmes réglages permet de garder les mêmes références pour améliorer sa technique.

En résumé
Je choisi la vitesse (via le diaph) et le cadrage, je laisse le soin à l’électronique de faire le reste (lumière et mise au point). Paradoxalement, je garde l’autofocus en lac. C’est un choix même s’il lui arrive de « mouliner » par manque de contraste. En fait, le problème se rencontre assez peu : l’utilisation d’un grand-angle fait que l’on travaille souvent très proche du sujet. Un coup de lampe, et hop ! miracle ! c’est net. En profondeur, pas le choix : l’obscurité impose de bosser ouvert au maximum. Je suis pratiquement toujours à f.2,8 avec des vitesses avoisinants 1/15e. En dessous, le flou est assuré. L’éclairage permet d'éviter (un peu)  la catastrophe...