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I had a dream...
Un rêve s’est réalisé: plonger en pieds-
Au début, j’envisageais d’acheter un casque comme élément décoratif uniquement. Petit à petit, j’ai imaginé plonger avec.
Premier problème : acheter quoi, à qui et à quel prix ? C’est là que les ennuis commencent…
Ce milieu de collectionneur est très fermé et les cotes (du matos européen, en particulier) atteignentt des sommets au niveau prix !
Ce qui est rare est cher !
A travers le Web -
Autre problème, en plus du casque, il me faut bon nombres d’accessoires, comme la combinaison, les chaussures et une pompe. Tout cela fait encore grimper les coûts !
Je décide de laisser le côté le matériel européen (de l’Ouest) pour me concentrer sur un ensemble russe (presque) complet, représentatif du pays qui l'a fabriqué.
Je trouve mon bonheur via une personne contactée sur le Net à un prix « raisonnable ». Tout est russe sauf la pompe, de marque Draeger. C’est pas grave car il me déplait pas de retrouver la marque de mon recycleur DOLPHIN ! Et puis, au fond, je me dis que c’est aussi plus rassurant d’avoir du matos allemand quand il s’agit de fournir de l’air ;-
Me voici donc avec l’équipement complet :
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Après nettoyage et peinture de la pompe à bringuebale (graissage des joints à l’huile d’olive), j’entreprends d’organiser une petite plongée entre amis en précisant bien que le matériel risque de prendre l’eau. Faut tout prévoir dans la vie ;-
Il est convenu de se retrouver le samedi matin à 10h00 vers Evian sur les rives du Léman.
Arrivée avec la remorque du matériel, déballage et première angoisse : comment enfiler la combinaison ! aie, aie, aie ! l’enfilage se fait par la collerette et nécessite l’aide de bien 3 personnes pour l’écarter. Plongeur « dodu » s’abstenir !
Avec l’aide de Flo, Gérard et Christian, j’arrive enfin à passer la pèlerine. Ils m’aident pour les phases suivantes de l’équipement : enfiler et nouer les chaussures, mettre les plombs de poitrine et de dos, boulonner le casque et finalement me guider jusqu’à l’eau…comme un petit vieux, tellement l’équipement pèse sur les épaules !
J’ai l’impression d’avoir un bi 2x15L sur le dos !
Les pieds dans l’eau, Gérard met la touche finale : il visse le hublot frontal !
Ca est, je suis coupé du monde ! Je jette un regard à Flo qui a déjà commencé à m'envoyer de l'air à l’instar des célèbres Dupont & Dupond !
J’avance lourdement et accueille avec soulagement la fraîcheur du lac…L’eau m’arrive aux épaules, au yeux puis finalement me submerge. Ouf ! tout est étanche…jusqu'à présent ! Etonné par l’absence de contact avec l’eau, j’observe le fond du Léman avec un regard neuf : tout semble si différent !
La marche ne me semble pas vraiment pesante mais je dois faire un effort pour avancer ! De fait, la position verticale du scaphandrier est très freinée par la résistance de l’eau. En même temps, l’air me stabilise dans la position verticale : difficile de tomber.
A intervalle régulier, environ toutes les 15 secondes, je donne un coup de tête sur le poussoir de la purge situé dans le casque. L’air en trop s’échappe et la combinaison se plaque un peu plus.
De la buée se dépose sur les vitres : peu gênante pour l’instant (par contre, Gérard ne verra pratiquement rien lors de sa plongée). Faut-
A l'époque des VR3 et Inspiration, je comprends enfin le bonheur des premiers plongeurs en scaphandre-