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sur le qui vive

14-18 > France > la tranchée

Sur ce front de plusieurs centaines de kilomètres, les belligérants s'observent beaucoup. Loin des satellites et drônes d'observation de notre époque, on utilise des ballons et, de plus en plus, des avions. Le renseignement aérien permet entre autres choses de régler les tirs de l'artillerie, d'anticiper les préparatifs offensifs ou encore de connaître le dispositif défensif de l'ennemi. Au sol, on est plus terre à terre: les otages de la guerre industrielle, hommes et animaux, ne peuvent qu'utiliser leurs sens.

LA BAÏONNETTE, n°45, mai 1916. Dessin de Villemot. Collection personnelle

- Alors ça y est, tes photos ?

- On n'aura pas un cliché convenable, mon pauvre vieux; avec ces satanés artilleurs, les tranchées boches n'arrêtent pas de bouger...

Poste d'observation en Champagne. Date inconnue. Positif sur verre (45x105). Collection personnelle.
L'homme de faction fait partie des troupes coloniales. Il porte déjà le fameux casque Adrien (nous serions donc au moins à fin 1915). Son regard me semble traduire une certaine hostilité vis à vis du photographe (un "planqué" qui ne risque pas sa peau, lui !). Un stock de fusée, deux fusils et une sirène agrémentent ces lieux désolés. Au loin, le no man's land et, forcément, l'ennemi.

"Vieil Armand" (date inconnue). Positif sur verre (45x105). Collection personnelle
Des hommes passent le temps à proximité de l'abri d'un cagnat (l'entrée est sous le gros tronc). Un chien est utilisé pour alerter en cas d'attaque.

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