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14-18 > France > propagande des cartes

Enfant de la Révolution, la République française a toujours placé la laïcité au centre de ses préoccupations (un sujet d'ailleurs encore très actuel).


La dureté de la guerre poussera les autorités à utiliser tous les moyens de propagande disponibles pour vaincre, même la religion.

Quelques années plus tard, sous la pression des armées allemandes et de leurs alliés, l'Union Soviétique, habituellement grande pourfendeuse de popes, utilisera les mêmes ficelles.

Plus proche de nous, les USA de l'ère Reagan seront convaincus d'avoir vaincu la "Bête Rouge" par la grâce de Dieu.

C'est encore au nom du "Saigneur", que les fils spirituels de la droite radicale chrétienne, dévôts successeurs de ce mauvais (ex) acteur, iront avec une foi profonde dans le pouvoir des armes et le goût du pétrole se perdre en Irak.

Moralité ? L'histoire est un éternel recommencement.

Tout est bon (dans le cochon ?), y compris la religion, pour servir d'instrument de pouvoir.

Méfiance si on vous fait prendre des angelots pour des lanternes...


Carte postale. Collection personnelle

Sans texte



Lettre du Pape. Carte postale. Collection personnelle

Sans texte

"Le Vatican ? Combien de division ?".

N'en déplaise aux grenouilles de bénitier, l'aide divine est une denrée extrêmement rare dans la résolution des conflits. Elle est par contre très demandée pour les gagner !

Tenez !...moi, par exemple, et bien, ça fait des années que je la réclame dans ma lutte contre les impôts !

Jamais rien vu :)

A lire pour en savoir plus sur les efforts du Vatican durant cette période:


http://www.grande-guerre.org/Biographies/benoit15.htm

Dieu les protégera. Carte postale. Collection personnelle

"Le Lieu, 27 octobre 1915.

Bien chère Elisabeth.
J'ai très bien reçu ta jolie carte qui m'a fait bien plaisir.
Je t'en remercie beaucoup. Je suis contente de savoir que tu aies passé un bon dimanche.
Pour moi comme Hélène était absente je me suis trouvée toute seule et je me suis joliment ennuyée. Je trouvais que les dimanches se suivaient mais qu'ils ne se ressemblaient pas.
Je suis allée l'attendre au train le soir et j'ai aperçu ta soeur et ton frère. Tu leur fera bonnes bonnes amitiés de ma part ainsi qu'à ta maman.
En attendant de recevoir de tes nouvelles ou d'avoir le plaisir de te voir reçoit chère Elisabeth les bons baisers de ta dévouée amie Berthe."

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