intro - Militaria

Aller au contenu

Menu principal

intro

1939-1945 > France > Südwall

Les fortification de l'Ile Saint-Martin à Gruissan (Aude)

L'île Saint-Martin qui jouxte le vieux village a la chance d'être restée en dehors des activités "bétonifères", même si la fièvre immobilière actuelle du Languedoc fera probablement disparaître petit à petit cette sauvage beauté (et si ce n'est pas ici, ce sera ailleurs).

Quelques vestiges (entrepôts ?)  attestent pourtant dès l'époque romaine d'un modeste rôle économique lié au port de la capitale de la Narbonnaise.

Actuellement, mis à part une discrète décharge, heureusement fermée et renaturée (merci la CEE), et de vastes bassins d'évaporation utilisés par la société des Salins du Midi, elle abrite essentiellement des vignes, de la garrigue et quelques dizaines de blockhaus des années de l'Occupation.

Ce sont ces derniers que je vais vous faire découvrir.

L'île regroupe deux zones de fortifications: l'une proche des salins, l'autre en direction de l'étang de l'Ayrolle, à côté de l'ancienne décharge.

De Gaulle à la plage, Jean-Yves FERRI, Ed. DARGAUD, 2007

Pourquoi vouloir entretenir de telles constructions ?

Ces vestiges font partie d'un proche passé, encore en mémoire pour une partie de la population.

A ce titre, il est souvent difficile de faire comprendre qu'il ne s'agit pas de vulgaires blocs de béton.

Le devoir de mémoire doit nous pousser à conserver ces témoins de l'Histoire auxquels s'intéressent les nouvelles générations.

Quel avenir ?

Si en d'autres lieux la vocation touristique des blockhaus n'est plus à faire (sites de 14-18, Mur de l'Atlantique, etc.), le Languedoc détruit malheureusement avec rapidité ce qu'on appelle depuis peu un patrimoine.

La génération actuelle d'élus n'étant guère amoureuse de ces vestiges, on ne peut être que très pessimiste quand à la préservation des blockhaus.

Ca ne changera pas la face du monde mais il me semble dommage que des communes misants sur le tourisme ne mettent pas plus en valeur ces témoins du passé.

Les salins de Gruissan

Protégés des coups de mer par une digue de 1,5 km de long, les salins couvrent une superficie totale de 392 ha entre la mer et l'île Saint Martin.

L'exploitation de cette ressource naturelle s'effectue selon une technique dite agricole qui consiste à concentrer et à récolter le sel dans des marais salants.

La récolte, entièrement mécanisée, s'effectue une fois par an (en septembre). En 1912, la première récolte rassembla une centaine de sacs (5 tonnes) contre... environ 30 000 tonnes aujourd'hui, selon les années (source: www.ville-gruissan.fr).

Les bâtiments abritent maintenant un éco-musée.

Retourner au contenu | Retourner au menu