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Gruissan (11)

14-18 > statuaire

Monument aux morts de Gruissan, Aude (11)



La pose est ici classique: le "poilu" monte la garde.

Le visage est tourné vers le centre du village comme pour veiller sur ses habitants.

Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 à Gruissan (11)
Catégorie : Sculpture
Adresse : Général-Azibert (avenue)
Matériaux : pierre : taillé ; fer : fonte
Structure : revers sculpté
Description : Socle pyramidal mouluré à emmarchement de plan carré supportant une statue en fonte de fer ; applique en bronze sur la face principale du socle ; quatre bornes en pierre et grille d' entourage en fer forgé
Dimensions : h=450
Iconographie : figure (soldat, en pied) ; ornementation
Précision représentation : sujet : soldat casque montant la garde tenant fusil crosse au sol ; palme sur le socle
Inscription : inscription (gravée)
Précision inscription : dédicace sur la face principale du socle, transcription : aux enfants de Gruissan morts pour la patrie 1914 1918 ; noms des morts sur les faces latérales et arrière du socle ; noms des batailles au sommet des quatre faces du socle, transcription : la Marne, l' Yser, Verdun, la Somme
Auteur(s) : auteur inconnu
Siècle : 1er quart 20e siècle
Date(s) : 1921
Historique : Comité pour l' érection constitué le 1er mars 1921, adoption du projet en conseil municipal le 2 avril 1921, autorisation ministérielle le 12 novembre 1921, approbation préfectorale le 21 novembre 1921
Date protection : oeuvre non protégée MH
Statut juridique : propriété publique
Type d'étude : enquête thématique régionale (sculpture monumentale de la IIIe République)
Nom rédacteur(s) : Derrieu Bernard
Copyright : © Inventaire général, 1994
Référence : IM11000049
Dossier consultable : service régional de l'inventaire Languedoc-Roussillon
B.P. 2051 - 5, Rue de la Salle l'Evêque 34026 MONTPELLIER - 04.67.02.32.00

Source: http://www.patrimoine-de-france.org

Un monument parmi d'autres...sauf que quelques membres de ma famille y sont inscrits...

...dont Robert ROUBY, décédé en Indochine.

Aux curieux désireux d'entrevoir ce que cette guerre lointaine a représenté comme magouilles politiquo- financières et gaspillage de vies humaines, je ne puis que conseiller la lecture de la trilogie consacrés à la Guerre d'Indochine par le journaliste Lucien BODARD.



Instructif.

Forts de leur légendaire désir de donner la liberté aux peuples, les USA ont d'abord mis des bâtons dans les roues aux Français.

La menace communiste devenant plus précise, virage à 180° et soutient tardif à l'armée française.

On connait la suite: création de deux états, guerilla, appui militaire aérien US (théorie des "dominos"), puis engagement au sol d'un contingent.

Près d'une dizaine d'années de lutte, un pays qui a reçu plus de bombes que pendant toute la Deuxième Guerre mondiale, des centaines de millier de morts...pour rien !

Au nom de la "liberté".

Ca ne rappelle rien ?

Bodard, Lucien
La guerre d'Indochine. L'enlisement, l'humiliation, l'aventure
Paris, Grasset, 1997, 1500 p.

Ami-Jacques RAPIN

La réédition très attendue de la trilogie de Lucien Bodard met à nouveau à la portée d'un large public une œuvre majeure de la littérature consacrée à la guerre d'Indochine. Les trois ouvrages parus successivement en 1963, 1965 et 1967 chez Gallimard (L'enlisement, l'humiliation, l'aventure) sont ici regroupés en seul volume, dont l'épaisseur ne doit pas décourager le lecteur. La qualité de l'écriture se conjugue à l'intensité des faits relatés pour faire de cette Guerre d'Indochine le livre de chevet par excellence.

L'auteur, fils du consul de France à Shanghai, a été dès son enfance plongé dans les événements qui ont secoué l'Asie dans les années 1920-1940. Cette connaissance de la réalité asiatique lui permettra de jeter un regard incisif sur le premier conflit indochinois qu'il couvre en tant que correspondant de presse. Témoin exceptionnel, Bodard a ses entrées dans l'état-major du Corps expéditionnaire, auprès de l'empereur Bao Dai, mais aussi chez des acteurs de moindre envergure comme l'administrateur civil de Cao Bang ou Deo Van Long, un chef thai du nord-ouest du Tonkin. Il en ressort une étonnante galerie de portraits qui trouve son achèvement dans la longue description de l'entourage du général de Lattre de Tassigny. Bodard consacre un tiers de son œuvre (le volume trois, intitulé L'aventure) aux quelques mois qui séparent l'arrivée de de Lattre, après la déroute de Cao Bang, de sa mort en 1952. Si ces pages ne sont pas parmi les plus captivantes de cette trilogie - on leur préférera celles consacrées à la pacification dans L'enlisement, au monde de la piastre et à la débâcle de la RC 4 dans L'humiliation - elles valent à elles seules un traité de sociologie militaire.

Ni manuel historique, ni récit guerrier, La guerre d'Indochine de Lucien Bodard appartient à cette catégorie d'ouvrage qui nous en apprend plus sur ces événements largement étudiés qu'une longue dissertation académique. Ce texte, qui véhicule certains préjugés largement répandus à l'époque, n'a certes pas la rigueur d'une démonstration scientifique. Il présente de plus une vision univoque du conflit et flirte parfois avec l'histoire romancée. Il possède toutefois cette rare qualité qui est celle d'entraîner le lecteur au cœur de la réalité décrite dans ses lignes

Notons enfin que l'acheteur potentiel ne doit pas se laisser induire en erreur par la photo de la bataille de Dien Bien Phu qui illustre la couverture de l'ouvrage. Bodard arrête son récit à l'année 1952 et ne traite donc pas de la dernière phase de la guerre d'Indochine.

Source: http://www.sinoptic.ch/ceria/lecture/bodard.htm

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