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la crise

Narbonne > la révolte du Midi

Crise de surproduction

Les années 1902 et 1903 avaient connu de faibles récoltes, dues à la météorologie : 35 à 40 millions d’hectolitres. Les cours sont alors de 16 francs, puis de 24 francs l’hectolitre.

En 1904 et 1905, toujours à cause de la météorologie, les récoltes sont extrêmement abondantes dans toute l’Europe : la hausse de production est de 96 % en France, de 48 % en Espagne, de 16 % en Italie, les trois principaux producteurs européens. Alors que le seuil de mévente se situe à 50 millions d’hectolitres, la production est de 69 millions[2]. La production se maintient à un niveau élevé les années suivantes : 58 millions d’hectolitres en 1905, 52 en 1906, 66 en 1907. Le prix de l’hectolitre de vin passe à 6 ou 7 francs[3].

Le vin languedocien se vend de plus en plus mal. Les récoltes abondantes font gonfler des stocks devenus impossibles à écouler. Dans les troquets, on vend même le vin « à l'heure » : on paye et on boit tout le vin que l'on veut… ou que l'on peut boire !

Dès 1905, une manifestation rassemble 15 000 personnes à Béziers.

Concurrence accrue et vins frelatés

À cette crise de surproduction, s’ajoute la concurrence étrangère (l’Espagne et l’Italie ont elles aussi des excédents à écouler), et celle des vins algériens.

De plus, le marché est en partie occupé par des vins élaborés à partir de raisins séchés importés (type raisins de Corinthe), de vins dits « mouillés » (allongés d’eau), chaptalisés ou même élaborés sans raisin. Si les vignerons accordent une grande importance à cette concurrence déloyale, qui existe, elle ne représente pas plus de 5 % du marché.

Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volte_des_vignerons_du_Languedoc_en_1907

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