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Michel au bord d'une source à proximité de la D613 entre Montredon et Quillanet
Le Languedoc est une région qui a su rester par chance ou son malheur à l'écart de la frébilité immobilière humaine.
Avec la crise viticole, c'est dorénavant terminé puisque les terrains déclassés sont légions.
Se posera la question de nourrir et d'abreuver cette rapide croissance de population installée sur des terrains écologiquement très fragiles.
Je ne crois pas un seul instant que cette "croissance" se fera sans destruction des sols et des écosystèmes.
Les maires ont tous pouvoirs et les abus sont légions. L'Etat ne joue que peu son rôle par manque de moyens.
Dans 30 ou 40 ans, avec la chute de la culture du tout pétrole, il sera nécessaire de recréer les zones maraîchères autour des villes et villages qui préexistaient il y a encore peu. Comment ? Je ne sais pas car les premiers terrains à bâtir sont hélas les plus proches et généralement les plus fertiles.
Se posera alors le problème crucial de l'eau et le salut ne viendra pas des canaux et rivières qui seront alors largement mis à contribution.
Peut-
On peut toujours rêver...