Je prépare mon recycleur EDO mais la motivation est faible. Je traîne un peu des pieds. Il s'agit pourtant de tester mes dernières modifications.

A notre arrivée sur site, un fort Joran s'est levé. Vent et vagues nous souhaitent la bienvenue.

A -3m, perches et brochets virevoltent dans une dernière danse avant le Bonhomme Hiver.

Je jette un bref regard sur mon afficheur pour contrôler ma PPo2...

Tiens ? Une cellule m'a lâchée. Il m'en reste encore deux. Pas grave, je ferai avec.
Mais...mais...quel con ! Ô mais quel con ! J'ai tout oublié. Ordi et profondimètre. TOUT ! Aucun moyen de contrôle. Et je ne m'en rends compte que maintenant !
Je regarde Mic en lui montrant mes avants-bras. Bienveillant, il me prête un profondimètre électronique qu'il avait à double.
-6m...
-7m...
J'ouvre le diluant héliox. Fuite. A grosses bulles. Inutile d'insister, ma "2 litres" n'est pas de taille à lutter bien longtemps. Murphy, qu'est-ce que je t'ai fait ? Une voix intérieure me rappelle en même temps que si je contrôlais ma machine sérieusement avant, ces problèmes n'arriveraient pas...On ne se refait pas

Que faire ?

L'injecteur de poitrine (merci Mike
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Bon, ce sera finalement une plongée nitrox. Ita fatum est

